vendredi 29 mai 2009

Rassurez vous.


Ce n'est pas parce que je suis loin que je vous oublie. Ce message s'adresse à tous ceux qui se sentent concernés. Je vous embrasse.

Constatation



Ce n'est pas parce que je suis à l'autre bout du monde que je dois arrêter d'avoir l'air d'un con, non mais !

Jungle trip.



On est perdus dans la Jungle ! Wouhouuuu!

J'ai respiré à la source de l'oxygène



Sur la route du village de Cacao, arrêté sur le bord de la route je contemple l'océan vert qui se dresse face à moi, la forêt Amazonienne dans toute sa splendeur et son immensité.

lundi 4 mai 2009

...


Ça ressemble à des vacances. On se dit finalement que siroter une Caïpirinha au bord de la piscine en face de la forêt Guyanaise, c'est pas si mal... N'est ce pas?

Au delà de la palette de couleurs.


Tout est vivant, tout est bruyant! Tourbillon de saveurs et de couleurs au marché couvert de Cayenne. Dieu que j'aime ce joyeux bordel !

Là d'où viennent les vagues



Tu arrives même à te prendre pour une James Bond Girl

Je suis serein


Ouvre ton esprit à l'immensité de cette biodiversité qui grouille et s'agite autour de toi. Tu es animal, tu es végétal.

Enfant de la jungle




Au cœur de la forêt de la Rorota on trouve tout un tas de nuances de vert qu'on ne connaissait pas avant.



Sentiment de puissance et de fragilité confondus... Je crois que je veux mourir sur ce rocher ou du moins ne plus jamais en décrocher mon regard.


Respire, tais toi, sois humble.

A la maison.


Prends le temps de souffler, tu as changé de frontières.

samedi 2 mai 2009

L'heure du départ

Jamais il n'y eu de journée, dans ma vie, plus soumise au stress. Récit d'une journée en mouvement.

7h - Au revoir sur le quai de gare de Lyon au dernier ami qui m'a accompagné, je prend place dans un TGV bondé de monde.

9h47 - Arrivée à Paris Gare de Lyon avec 40 minutes de retard. L'angoisse commence à naître. Recherche pour la navette en direction de l'aéroport d'Orly, pas une seule personne ne peut me l'indiquer et toutes remettent en cause son existence. L'angoisse grandit. Suivant les indications des autochtones je me jette en direction de Gare d'Austerlitz que je trouve par chance du premier coup. Je souffle.

10h15 - Je trouve comment atteindre ce fichu aéroport. Je prend une ligne de RER puis une navette qui m'amène à Orly. Ne sachant où descendre je sors à Orly Sud. L'échelle de la désorientation s'affole.

11h - J'entre pour la première fois de ma vie dans un aéroport ('whouah !'). Suite à une discussion au cours de laquelle je crois que la madame estampillée 'Aéroport de Paris' s'est un peu foutu de ma gueule, on m'explique que je ne me trouve pas dans la bonne zone du bâtiment. Direction Orly Ouest. Le palpitant repart de plus belle.

11h15 - Je monte dans une rame automatisée qui me mène enfin devant la bonne porte.

11h30 - Le trouillomètre redescend de moitié lorsque l'on me dit que j'ai bien un billet sur ce vol. Pfiouuuu je souffle. Enregistrement des bagages. Peu de gens permettent de limiter mon attente. Mes deux sacs montent sur le tapis roulant. Bye bye, on se revoit dans 10 heures.

11h45 - Formalités de douanes, 30 minutes de queue. Petite flânerie au coin 'Duty-Free'.
12h30 - 'Les passagers des rangées 25 à 50 sont priées de se présenter à l'embarquement porte B'. Peu de gens sur le vol apparemment. Je traverse le couloir d'embarquement glacial et entre dans mon avion d'Air Caraïbes. L'avion n'est qu'a moitié rempli, pas de gamins qui hurle à coté de moi, les trois sièges et coussins rien que pour moi, le panard !

13h20 - L'avion commence à se mouvoir et se dirige vers le décollage. Agréable sensation que celle du décollage, émerveillement d'enfant lorsque l'appareil sort de la mer de nuages, j'ai le nez collé au hublot, un large sourire jusqu'aux oreilles. C'est parti pour 8 h de vol. Deux plateaux repas 'mangeables' et 5 films regardés plus tard (je n'ai pu fermer l'œil) , on annonce l'atterrissage programmé.

21h(17h au fuseau horaire local) - Petit vol au dessus du sol Guyanais et là, 'wouah c'est super vert tout ça ! '. Impression d'atterrir sur une piste au milieu de la jungle, ça y est te voilà de l'autre coté de l'Atlantique. Après de trop longues formalités et après avoir récupéré mes sacs je fait d'exaltantes retrouvailles avec celle que je suis venu rejoindre.

21h30 - Contact avec la moiteur de l'air ambiant, 26°c au thermomètre, 90% d'humidité dans l'air, il va falloir que je m'habitue un peu je crois.

*soirée d'acueil chaleureuse*

00h30 - Je tombe comme une masse la journée a été longue. L'aventure a déja bien commencé. Ce fut exaltant, enrichissant et assez flippant. J'aime déja beaucoup. Yeeha je l'ai fait.

Je suis en Guyane, PUTAIN ! =D

La classe.


samedi 25 avril 2009

Premiers arpèges

Changer d'air pour respirer. Respirer pour découvrir. Découvrir et cesser d'attendre.

Au delà de l'aventure se cache la volonté de se savoir maitre de sa vie, ou tout au plus d'avoir le choix de se laisser bercer ou non par le quotidien en spectateur de son existence.

Comment apprécier un livre dont on connait déjà tous les rebondissements ?
Comment aimer le théâtre de notre vie si la surprise n'est pas le moteur de notre exaltation ?

Au delà du rêve de toute aventure se cache une fuite vers l'avant, la fuite d'une vie ou une fuite vers la vie. Une recherche de sens, une quête vers la découverte de soi par le biais de la découverte de nouveaux horizons. Comment la quête du Moi pousse un homme à franchir les océans. Comment l'impulsivité d'une décision peut affecter la conscience des choses. Comment justifier ses actes par un pied de nez à la fatalité.

L'incertitude et l'inconnu nous tendent les bras et nous attirent irrémédiablement. Sautons à pieds joints sur l'interrupteur de la curiosité et faisons voler en éclats les concepts et intelligences que l'on prend pour acquis.

"A force de trop vouloir demander ton chemin tu finiras par ne plus savoir te perdre"
Rabbi Nachman